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Accident de travail aux mains - Le vrai coût pour l'entreprise

Le 6 mai 2025

Le blog des mains

Chaque année en France, plus de 600 000 accidents du travail sont recensés. Derrière ces chiffres, il y a des hommes, des femmes, des arrêts, des soins… mais aussi un impact financier souvent ignoré ou mal anticipé. Pour une entreprise, un simple accident – une coupure, une brûlure, une blessure liée à un effort – peut engendrer des coûts importants, directs et surtout indirects. Mieux comprendre ces coûts, c’est déjà commencer à les réduire

Les conséquences directes et indirectes d'un accident de travail

Les coûts directs : ce sont les plus faciles à comptabiliser :

Indemnités journalières versées par la CPAM.
Maintien de salaire complémentaire à la charge de l’employeur.
Prise en charge des soins médicaux.
Cotisations Accidents du Travail / Maladies Professionnelles (AT/MP) qui augmentent avec la sinistralité.

Ces coûts sont mesurables. Mais ils ne représentent qu’une partie visible de l’iceberg.

Les coûts indirects ou cachés : beaucoup plus difficiles à quantifier, ils sont pourtant les plus lourds à supporter :

Temps de gestion pour déclarer l’accident, gérer l’arrêt, remplacer le salarié.
Désorganisation de l’équipe, baisse de productivité.
Formation d’un intérimaire, coût de recrutement ou surcharge pour les autres salariés.
Pertes de qualité, retards de livraison, insatisfaction client.
Atteinte à l’image de l’entreprise,
Sans oublier l’impact psychologique sur les équipes.

Selon l’INRS, pour 1 € de coût direct, il y aurait entre 4 et 10 € de coûts indirects. Autrement dit, un accident à 1 000 € visibles pourrait en réalité coûter jusqu’à 10 000 € à l’entreprise.

Exemple concret : le cas d’une coupure à la main

Prenons un exemple très courant : un ouvrier en manutention se coupe profondément la paume en manipulant un carton ouvert à l’aide d’un cutter non sécurisé, résultat :

15 jours d’arrêt de travail.
Des soins médicaux.
Une déclaration d’accident du travail.
Un remplacement temporaire à prévoir.
Une possible requalification de poste.

La blessure aurait pu être évitée avec :

Des gants anticoupure adaptés, à partir de 5 € la paire.
Un cutter de sécurité avec lame rétractable automatique, coût moyen : 10 à 15 €.

Coût total de l’accident : plusieurs centaines (voire milliers selon la gravité de la coupure) d’euros.

Coût de prévention : moins de 20 € par salarié.

investir dans la prévention : un choix rentable

Face à ces constats, la prévention apparaît comme un levier stratégique.

Elle protège les salariés, améliore les conditions de travail… et allège la facture.

L’un des premiers réflexes à adopter : fournir des équipements de protection adaptés aux risques métiers.

Et quand on dit adaptés, c'est non seulement face aux risques encourus mais aussi adaptés en terme de confort afin que les gants soient réellement portés.

Retours terrain : ce que nous disent les pros

Des responsables QHSE, des chefs de production, des artisans ou des dirigeants de PME témoignent régulièrement de leur expérience :

Dans une conserverie bretonne, l’introduction de gants de protection alimentaire haute dextérité a réduit de 70 % les coupures au poste de découpe.
Un chantier du BTP en région lyonnaise a intégré des gants enduits résistants à l’abrasion, réduisant les arrêts liés à des blessures superficielles mais fréquentes.
Une PME industrielle a fait baisser son taux de cotisation AT/MP en un an, simplement en renouvelant son parc d’EPI et en formant ses équipes.

Ces actions simples et concrètes ont un retour sur investissement rapide, parfois dès les premiers mois. Mais encore faut-il bien choisir ses EPI.

Chez Manovad | Protection-des-mains.com, nous accompagnons chaque jour des entreprises dans le choix de leurs EPI pour la main, un des membres les plus exposés aux accidents.

Bien choisir ses gants : un enjeu clé

Il ne suffit pas de distribuer des gants. Encore faut-il qu’ils soient :

Adaptés au risque identifié (coupure, chaleur, froid, produits chimiques…).
Conformes aux normes en vigueur (EN 388, EN 374, etc.).
Acceptés et portés par les salariés : confort, respirabilité, ergonomie sont clés.
Remplacés régulièrement selon leur durée de vie réelle, pas théorique.

C’est là que notre rôle de conseil fait la différence. Nous aidons les entreprises à faire le tri entre les produits standards et les solutions métiers vraiment efficaces.

Prévenir, c’est aussi impliquer les équipes

Un bon EPI ne remplace pas une bonne politique de prévention. Il faut :

Former les salariés à l’usage des outils et protections.
Impliquer les équipes dans le choix des équipements.
Faire remonter les incidents bénins pour éviter qu’ils ne deviennent graves.
Mettre à jour le document unique d’évaluation des risques (DUER) régulièrement.

La prévention est un travail collectif et continu. Elle valorise les collaborateurs, réduit le turn-over et améliore la performance globale.

Conclusion : la sécurité est un investissement, pas un coût

Chaque accident évité est une victoire. Pour le salarié bien sûr, mais aussi pour l’entreprise. En réduisant les risques, on réduit aussi les dépenses évitables, les pertes de temps et les tensions internes.

Chez Manovad | Protection-des-mains.com, nous croyons qu’un bon équipement est le premier geste de prévention. Et que chaque entreprise, petite ou grande, mérite un conseil personnalisé pour faire les bons choix.

Ensemble, transformons les risques en sécurité et les coûts en performance durable.

Nous contacter

Gaël BERHAULT

Dirigeant de SAS Manovad - Protection-des-mains.com

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